Lesson Of The Evil + Rinne no Ame

Lesson Of The Evil

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Synopsis : Hasumi Seiji est un professeur d’anglais adoré par ses élèves, qui le surnomment affectueusement Hasumin, et respecté de ses collègues et de sa hiérarchie qui s’appuie souvent sur lui pour régler les différents incidents qui surgissent au sein du lycée. Mais derrière ce masque d’homme parfait se cache en fait un dangereux psychopathe prêt à tout pour faire tourner les choses à sa convenance. Capable d’élaborer les plans les plus machiavéliques pour éliminer les personnes qui le gênent, il se retrouve piégé par l’escalade de violence qu’il a lui-même initiée. Il ne lui reste alors plus qu’une seule solution pour s’en sortir : massacrer tous ses élèves. (Source : Nautiljon.com / rédigé par Umaro)

Avis : S’il y a bien un film qui me faisait de l’œil depuis plusieurs mois c’était bien celui-ci. Ceci-ci dit j’avais tout de même quelques appréhensions concernant le réalisateur, Miike Takashi. Certains diront qu’il fait partie des plus grands réalisateurs japonais en matière de films d’horreur notamment, d’autre penseront le contraire. Pour ma part je me trouve entre les deux. J’ai adoré la réalisation des deux Crows Zero mais complétement détesté celle de Ichi The Killer, film que je n’ai jamais pu regarder en entier tellement je le trouvais à la fois ridicule et grossier. Et bien je dois dire que Lesson Of The Evil a été particulièrement bien réussi. Le début a été un peu lent, j’ai eu du mal à voir où l’histoire allait nous mener, on se doute de certaines choses, notamment de la tournure que pourrait prendre le film, mais malgré cette lenteur il y a toujours quelques scènes ou quelques phrases qui sont là pour re-booster notre attention et notre curiosité. Le côté dérangeant s’installe au fur et à mesure, notamment avec la célèbre chanson Mack The Knife dont notre protagoniste à l’air de particulièrement apprécier mais aussi par l’introduction de la mythologie nordique avec Hugin & Munin, les corbeaux messagers qui murmurent à l’oreille d’Odin, le roi de la mort. Cela paraît peut-être anodin mais ils suffisent amplement à créer une atmosphère pesante.

Il nous arrive également d’anticiper lorsque nous regardons un film. Ici aussi on s’imagine telle ou telle chose et ce qui m’a plu c’est le fait que (SPOILER : surligner) : l’on pourrait s’attendre à ce que Keisuke, le premier élève qui découvre le secret d’Hasumi, soit le dernier survivant, or il se retrouve à être le premier élève à mourir. Le seul bémol que l’on pourrait accorder à l’histoire c’est le manque de concentration sur notre « héros » principal. Est-il totalement sain d’esprit ou est-il malade psychologiquement ? Est-ce qu’il tue par plaisir ou pour une toute autre chose ? Bien que la fin pourrait nous mener vers une certaine piste rien ne nous dit qu’il ne fait que jouer un nouveau rôle encore une fois. Le « To Be Continued » de la fin nous fait espérer une suite. En attendant il existe un préquel en plusieurs épisodes pour les éventuels intéressés !

Rinne no Ame

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Synopsis : Abandonné par leur père après le décès de leur mère, Kouhei Mikami (Yusuke Yamamoto) tente au mieux de s’occuper de son frère Shuhei, handicapé mental (Koji Seto). Shuhei travaille dans une usine où il est maltraité quotidiennement par le patron. Lorsque son grand-frère le découvre, il menace le patron de porter plainte à la police. Mais les choses tournent mal et Kouhei finit par le tuer et l’enterre avec son frère dans la montagne. Les deux frères essayent de continuer à vivre normalement mais deux enquêteurs Aoki et Tokunaga de la police criminelle commence à les suspecter. (Source : anime-ultime.net)

Avis : Voici un court-métrage que j’ai décidé de regarder sur un coup de tête. J’ai toujours eu une mauvaise expérience avec les court-métrages, notamment dû au temps (ici 48’min) qui limite sérieusement une quantité de choses, que ce soit sur la structure, la réalisation…etc. Et ça n’a pas loupé ! Le synopsis me tentait énormément et je savais que pour ce genre d’histoire les japonais excellent dans la réalisation, le scénario mais aussi dans les émotions qui nous sont conviés, or ici j’ai encore une fois trouvé le temps trop court. Je n’ai rien a dire sur l’histoire, elle est intéressante, mais j’ai ce sentiment de brouillon plus que de travail fini. J’aurais voulu que l’on mette beaucoup plus l’accent sur la relation entre Kouhei et son frère Shu, surtout qu’au final on se rend compte que c’est le sujet principal du court-métrage. On voit bien que les deux frères sont très unis, il y a une sensation de relation « spéciale », « privilégiée » mais ça nous est tellement mal communiqué. Rinne no Ame manque cruellement de scènes entre les deux frères, de scènes fortes où les sentiments sont visibles afin justement de nous confirmer ce lien si particulier qui les uni. J’ai été également très surprise par la fin, si on peut encore appeler ça une fin d’ailleurs, car l’histoire se termine pile à un moment où je n’aurais jamais cru qu’elle aurait pu se terminer. Je voyais pourtant tellement d’autres choses qui auraient pu et auraient survenir par la suite que je n’ai absolument pas compris pourquoi s’arrêter là. Voilà mon plus gros problème avec les court-métrages, c’est que je suis rarement tombé sur un travail que j’ai ressenti comme étant un travail fini. En bref, les idées sont là et elles m’ont beaucoup plu mais tout cela manque de travail et de peaufinement à mon goût.

7 réflexions sur “Lesson Of The Evil + Rinne no Ame

  1. Oui, je trouve ca dommage pour detective conan car pour ce que j’ai vu de l’anime. On ne voit la plutard du temps tout petit (sauf peut etre les premiers épisodes, que je n’es pas vu XD)

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